la recherche action pour remplacer les démarches d'innovation classiques

D’un côté les penseurs et de l’autre les acteurs du terrain? Je remarque que nous en sommes encore très souvent à ces paradigmes de société et je suis persuadé que c’est l’une des lacunes principale de notre culture actuelle.

Penser sans aller souvent sur le terrain, dans le faire, pour confronter et apprendre dans l’action n’a pas d’ancrage et de moyen de valider cette pensée.

Agir sur le terrain sans analyser les pratiques du quotidien pour en extraire les apprentissages utiles pour la suite est une perte d’énergie et d’efficience.

En tant que designer je suis à l’origine plus proche du terrain et j’ai eu la chance de souvent coopérer avec des penseurs et des intellectuels de la recherche. Je vois alors la nécessité d’être un peu dans les deux mondes, de faire le pont, le lien.

La recherche action est une approche qui fait le lien. Une chaire qui travaille en coopération avec une institution ou une entreprise aussi. Un cabinet de conseil qui s’active avec la recherche et l’entreprise également.

Pour adresser les enjeux notamment de transition, il est plus que nécessaire de mettre en projet tous ces profiles ensemble.

Sinon certains écrivent des livres qui ne sont plus si juste que d’autres vont tenter d’appliquer sur le terrain sans faire remonter ce qui ne fonctionne pas.

Les écosystèmes de penseurs continuent d’infuser des courants qui créeront du mouvement mais avec une application très difficile si ce n’est impossible à l’échelle.

Je ne dis pas que notre système actuel ne fonctionne pas, mais plutôt qu’il est loin d’être organisé au mieux. Je dirais qu’on bricole encore beaucoup, même à haut niveau de responsabilité sociétale.

Peut-être que les livres devraient toujours s’écrire en aller et retour entre ceux du terrain qui documentent les expériences et ceux de la pensée qui vont en extraire des concepts clés à généraliser pour tester ailleurs et ainsi enrichir une connaissance commune.

Oui certains sont déjà dans cette démarche et merci à vous. Je pense à Christophe Sempels de Lumia par exemple et d’autres encore.

Je partage plutôt cette « pensée » pour encourager 📣 cette recherche action et l’amplifier comme je peux.

Parce que je suis persuadé que c’est pleinement plus efficace que de débattre entre penseurs sur les réseaux ou que de faire et refaire les mêmes erreurs sur le terrain.

Et après cette étape la suivante sera de mettre en commun la connaissance, de structurer un jardin de connaissance accessible et actualisé par tous les acteurs de la transition - voir structurer un système information

Ne surtout pas monter une plate-forme de plus ça non. Mais connecter l’existant, faire les liens.

Mais ce sera pour un prochain article.

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