Business as non usual, le guide
Je vous propose par cet article de basculer de modèle, vers ce qui semblerait inverse à notre système capitaliste « as usual »… enfin l’inverse… peut-être moins que vous pouvez l’imaginer et peut-être bien plus «performant»…
Si ce nouveau modèle de business était plus efficient ? Et s’il était plus performant, plus rentable ? Et s’il permettait de gagner plus, avec moins d’effort ?
Là, je sens que ça commence à vous intéresser.
Mais avant toute démonstration vous avez besoin de savoir qui parle pour me faire confiance.
Je suis Fabrice Liut, un Designer qui fait de la recherche et analyse les Système Complexe. Je me base sur une diversité d’études croisées dont je vous donnerais les sources avec grand plaisir sur votre demande de compléments.
Je pense en groupe les nouveaux modèles économiques depuis plusieurs années et oui, je ne suis pas multimillionnaire mais vous allez voir, ce n’est pas nécessaire pour faire preuve du concept que je vais vous présenter.
C’est bon, nous pouvons y aller.
La fin nécessaire d’un modèle de société & de culture.
Constat du moment.
Si nous sommes à peine déconfinés & dans la peur persistante d’une pandémie mondiale, c’est à cause de ce système (1,2,3). En toute logique, si nous continuons à le faire tourner de la même manière sans rien changer du tout, nous ne pouvons que nous attendre à d’autres contretemps plus graves encore.
Tout n’est pas rationnalisable.
Dans ce système, les humains sont des ressources allouées à des tâches. On analyse leur performance et on optimise leur rendement.
Petit soucis : les humains ne sont pas que des « choses » qu’on optimise, il y a une grande part qui ne peut se rationaliser. Demandez aux parents, comment ça se passe avec un bébé. Et bien ces parents, qui sont des travailleurs, sont tout aussi instables, fragiles et sensibles que leur enfant. On peut les considérer comme des ressources aliénables encore un peu, mais ça ne va pas durer sur le long terme.
La quête de l’optimisation ultime est un échec.
Ce système qui se veut optimisé en est très, mais alors très loin. Faire travailler des humains 7h par jours à heures fixes est inefficient (1). Gérer des urgences sur des urgences pour en oublier les priorités réelles est un contre sens dans lequel la plupart des entreprises baignent. Mêler ce business à une politique de carrière et de concurrence en interne aussi. Tout ça a fonctionné mais devinez quoi ? Les humains changent, les besoins changent, la culture change. Tout ça ne fonctionne plus.
L’illusion du progrès.
La croissance par le progrès. Croître ça veut dire grossir, grossir ça veut dire ajouter de la complexité dans son système et le rendre solide et donc de moins en moins résilient (1). Dans ce genre de situation, si ça crache, ça crache sec. Trop risqué ? Heureusement il y a le progrès technologique, le support du numérique qui va gérer à notre place ce gros machin qu’on ne peut même plus comprendre.
Le soucis ? On ne peut pas non plus comprendre l’intelligence de la machine, alors on suit aveuglément des courbes sur des Dashboard. Devinez quoi ? Malgré cette vénérable intelligence artificielle, ça ne fonctionne pas non plus(1). Alors on doit développer du toujours plus complexe pour gérer du toujours plus complexe et… en route on oublie que, les collaborateurs tout comme bébé, ne sont toujours pas optimisables et exploitables à souhait comme la machine le conseille dans l’intérêt de l’entreprise.
Une quête de pouvoir & de richesse sans fin heureuse.
Même ceux qui tirent à leur avantage ce système n’en sont pas heureux. Parce que oui et c’est bien connu, l’argent en excès ne fait pas le bonheur. Ni les 20 maisons qui vont avec. Ni le pouvoir, même absolu, qu’on peut avoir sur pleins d’autres humains. Le problème à se sentir au-dessus des autres, c’est qu’on finit par les mépriser et, surtout, à se sentir bien seul parmis les gens de pouvoir si rare sur cette terre. Même si on se monte un club, non, ça ne rend toujours pas heureux.
La naissance d’un nouveau business.
Non je ne vous parlerais pas d’un monde sans argent, pas cette fois. Ni d’une utopie. J’en resterais à une présentation d’un « business as non usual » de transition. Transition vers quoi ? Ce ne sera pas le propos non plus, surtout que c’est l’un des premier point culturel de ce nouveau modèle de business :
« demain, on verra bien, personne ne peut prédire l’avenir, d’ailleurs, si certains disent savoir, fuyez-les ! »
Le chemin vers la résilience.
Pas de plan sur la comète. Pas de roadmap sur 5 ou 10 ans. Ce qui doit se renforcer ce n’est pas de fausses certitudes mais une capacité de réagir vite, d’être agile, résilient et j’irais même jusqu’à « anti fragile ». Pour se faire, c’est une nécessité de coopération à instaurer plutôt qu’un renforcement de la concurrence.
Alors oui ça commence fort, ce changement de paradigme entraîne de gros mouvements systémiques sur toutes les dimensions de notre réalité, rien que ça. Mais si je vous assure que ça va permettre d’être plus efficient et de gagner plus de sous (1), vous continuez à lire ?
Le ROI de l’intelligence collective.
La mise en coopération de notre système implique déjà de nous considérer comme des êtres vivants : des besoins de base à remplir, une temporalité naturelle à respecter, du temps à passer pour accorder les violons et les languages… c’est là où de nombreuses postures comme la facilitation prennent tout leur sens. Et le cadeau quand ça commence à rouler ? L’émergence d’une réelle intelligence collective et d’un mouvement collectif. On aime parler de 1+1=3 et je peux vous assurer que ça fonctionne aussi avec des euros. Cette forme d’intelligence est naturelle et en nous depuis que nous sommes vivants. C’est tout autant incompréhensible qu’un algorithme ultra puissant mais l’avantage c’est que la confiance on la porte sur Nous-mêmes.
Apprendre de la nature plutôt que faire de la R&D.
En parlant de ce qui est vivant, nous voilà face au plus gros trésor que nous aillions à disposition depuis…toujours. Au lieu de raser des forêts pour en faire de l’énergie pauvre, observons la pour en tirer la sagesse et les apprentissages. Vous voulez optimiser des flux économiques, développer votre business modèle ? Observez et comprenez le fonctionnement souterrain d’une forêt primaire et des échanges entre les champignons et les arbres. Vous voulez optimiser le fonctionnement interne de votre organisation ? Le végétal et les insects savent faire au mieux depuis des millions d’années. Peut-être que si la biodiversité redevenait notre « bibliothèque » nous aurions, en bonus, plutôt envie de l’enrichir que de l’appauvrir(1).
Developper la performance par les échecs en commun.
Apprendre, évoluer, gagner en efficience, en conscience et en sagesse est une aventure en commun. Coopérer pour faire société c’est aussi coopérer pour se développer à l’échelle individuelle, collective et du territoire. Dans le vivant, tout est connecté, toute l’information transite et vient nourrir chaque organisme des expériences des autres. Cette « open-innovation » naturelle fait penser à notre « open source »(1). Garder pour soi, tenir sa propriété ne fait que démultiplier les erreurs qui ne servent à personne d’autre et donc, ce n’est pas efficient. La performance est dans l’erreur partagée, comme dans le reste du vivant (1).
La sécurité dans l’incertitude.
Le business as non usual c’est accepter de vivre « as non usual » et donc, dans le confort de l’incertitude, du non prévisible et sans chercher une normalité rassurante mais solidifiante. Est vivant ce qui est en mouvement. Ce qui ne bouge plus est calcifié et devient inerte.
A nous de choisir si nous voulons être un système fluide, qui coule, tranquille et vibrant de vie comme de l’eau de source OU de la pierre bien dure et sans structure comme étaient composés nos châteaux forts ou nos buildings actuels.
En synthèse.
Oui ce business as non usual change tout. Oui il invite à quitter la sécurité de la pierre pour l’instabilité de la coopération entre humains et avec le reste du vivant.
Oui c’est tellement différent que ça fait peur. Nous avons certainement tous un peu peur, et nous continuerons à avoir peur, mais ensemble, partageant les même incertitudes contrairement à un « as usual » qui oppose toi à moi, nous a eux… Nos peurs contre les leurs pour, au final, tout le monde dans son insécurité trop personnelle.
A qui faire confiance ?
A moi qui écrit tout ça ? Aux plus de 30 personnes avec qui j’avance sur des sujets de recherche action et d’expérimentations depuis plusieurs années ? A nos sources, aux études, au chiffres et à la raison ?
Ce sera le 6ème et (vraiment) dernier point.
La confiance ne se fonde pas dans des promesses. La confiance est la base du vivant et inée. Ce qu’on appelle « le lien » est partout, par défaut. Tout est lié, tout se répond et s’enrichit… ou se détruit. Il paraît que c’est une histoire de résonance vibratoire, mais je m’éloigne.
La confiance est déjà là et vous pouvez choisir de la bloquer ou de laisser couler. Vous pouvez vous solidifier pour vous protéger, ou vous pouvez « laisser filer » et vous ouvrir aux possibles.
Vous pouvez continuer le business as usual ou vous laisser prendre par un courant plein de vie qui émerge.
Rassurez vous, vous ne serez pas seul, nous serons au moins 2 et je crois bien plus encore… Ce choix très « simple » vous revient et c’est le premier pas vers le renouveau, la métamorphose… le papillon semble quand même plus beau, libre et « riche » que la chenille non ?
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Vous l’aurez compris, si vous sentez la nécessité de penser business autrement pour faire autrement, je vous invite (gratuitement) à nous rencontrer pour en parler pendant une heure qui se voudra simple & agréable et j’en suis certain, enrichissante pour tous.
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Tout ce travail évolue dans le contexte de notre éco-système, Archipel Kyosei
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